Pourquoi les 13 dernières années exactement ?
- Pour l'athlé, chacun est allé de son constat, mais la réalité de notre athlétisme n'est pas vraiment différente d'il y à 5 ans : 1 ou 2 athlètes au top de sa discipline et une petite dizaine d'outsiders (plus ou moins gros les outsiders hein). Quand ça veut sourire, ça donne Rio avec 6 médailles ou 5 médailles et 3 titres à Londres 2017. Et quand ça ne veut pas, bah voilà quoi
Ce constat vaut pour les 30 dernières en réalité, où on alterne des mondiaux/jeux 'ratés' ou 'réussis' sans véritable logique apparente.
- Pour la natation, il semblerait que le génération passée ait fait croire à beaucoup de monde que nous étions bons dans ce sport En vrai, historiquement, on est peu tout nul; ce n'est pas un hasard si l'on a du attendre 1998 pour voir une première française être sacrée championne du monde... Après Rio, une nouvelle équipe ait arrivée à la tête de la fédération et une nouvelle génération a commencé à émerger à Tokyo (Léon Marchand, Maxime Gousset,Yohann Ndoye Brouard...) et devrait être suivie par de nouvelles têtes d'ici Paris. Ce ne sera pas une razia, mais on devrait partir avec de bien meilleures chances qu'à Rio ou Tokyo.
- A Tokyo, le cyclisme a été la véritable déception en fait. Il y a une part d'impondérables (le VTT et le BMX), mais pour la piste ça de nouveau été une (quasi) catastrophe avec 2 médailles de bronze. Ce qui n'est pas si étonnant vu le bordel immense de cette discipline chez nous depuis quelques années (pour donner un exemple, la coach de la vitesse virée à 6 mois des Jeux ...)
Après il y a des raisons globales, on a été porté depuis les années 60 par un système de haut niveau très étatiste qui a largement porté ces fruits (de 5 médailles dont aucun titre en 1960 à une place presque assurée de Top 10 à chaque olympiade), mais désormais sans doute à bout de souffle.
Système en partie modifié depuis 2 ans par quelque chose de plus anglo-saxon (pour aller vite, parce que ce post est déjà bien trop long) avec l'intervention d'une agence, en dehors du pouvoir public, mais aussi avec pas mal de réticence des acteurs en place trop habitués au modèle ancien.